Le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) poursuit ses réunions et démarches pour renforcer les efforts de l’opposition contre le gouvernement d’Aziz Akhannouch. Récemment, le bureau politique du PPS a adressé un message à l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), qui a répondu en envoyant des membres de son propre bureau politique qui ont rencontré Karim Taj, membre du bureau politique du PPS, et d’autres dirigeants du parti. Toutefois, et contrairement à d’autres rencontres qui ont eux lieu que ce soit avec les syndicats de la Confédération démocratique du travail (CDT) et l’Union marocaine du travail (UMT), ou avec le parti du Mouvement populaire (MP), aucune déclaration commune n’a été publiée dans ce sens.

Selon une source bien informée, la rencontre entre les deux partis a irrité les camarades de Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS, en raison de la façon dont les dirigeants de l’USFP ont interagi avec la correspondance du PPS. En effet, Ahmed Abita a dirigé la délégation des Ittihadis, qui comprenait des membres du comité économique du parti, mis en place pour suivre la question des prix élevés et des conditions économiques et sociales difficiles du pays.

La même source a suggéré que la manière dont l’USFP traitait le PPS représentait un « dénigrement » manifeste du parti et de son initiative, ce qui a provoqué la colère de son secrétaire général, Nabil Benabdellah, et de plusieurs autres dirigeants du parti, surtout que les noms qui ont assisté à la réunion n’étaient pas les principaux dirigeants du parti de la rose.

Il semble que la relation entre les deux partis ne soit pas au mieux, et qu’il y ait des divergences nettes entre les dirigeants des deux partis, ce qui a empêché une rencontre entre Benabdellah et Lachguar. Cela est d’autant plus surprenant que les deux confirment leur mécontentement à l’égard de la situation économique difficile, tirée par les prix élevés et les répercussions de la sécheresse.

Une source anonyme du bureau politique de l’USFP a déclaré que son parti avait bien réagi au message du PPS, en envoyant une délégation conforme au sujet du message qui parlait d’étudier les conditions économiques et sociales du pays en lien avec la hausse des prix.

La même source a confirmé que le rapprochement entre les deux partis reste une « exigence et une nécessité », mais que la coordination entre eux doit inclure des aspects plus larges pour contribuer au renforcement de leurs relations bilatérales. Les deux partis ne se sont pas rencontrés dans l’opposition depuis longtemps, ce qui confirme une divergence et un désaccord dans leurs visions respectives.

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